Crédit photo Héloise Vaireaux
Dysnomia, antique déesse du désordre et du rejet des lois, hante les hangars, les forêts et les caves d’un vieux monde qui n’en finis plus de s’effondrer. On murmure que parfois, quand la lune est a son apogée, on peut entr’apercevoir ses ombres scintillantes lors de rites bruyants et langoureux, tissés de noirceur et de paillettes. Que parfois, dans l’atmosphère saturée d’électricité des cryptes oubliées de l’Antimonde, on entends son rire résonner quand elle contemple les corps en transe de ses adeptes.
Catharsis musicale pour deux invocateurs aux influences entremélées, fantasmagorie pour claviers, batterie et machines grésillantes, Dysnomia se nourrit de pulsations electro, coldwave et darksynth, entremèlées de trap et de metal. Et de cette sombre alchimie jaillit souvent la lumière, car la Déesse est joueuse, elle sait que son heure viendra, et que bientot son peuple surgira des profondeurs pour taper du pied en cadence au rythme de son coeur sauvage.